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L’empathie humaine sur les animaux est sélective et hiérarchisée.
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Connaissez-vous le dilemme du tramway ? Imaginez qu’un tramway est en train de foncer sur un ouvrier qui travaille sur une voie. Vous avez la possibilité d’actionner un levier d’aiguillage pour détourner le tramway et sauver la vie de l’ouvrier. Mais, si vous le faites, le tramway foncera dans 10 chiens qui se trouvent sur l’autre voie. Que décidez-vous ?
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31% des participants décident de sauver la vie des 10 chiens ! Mais si l’on remplace les chiens par 10 pigeons, ce pourcentage va avoisiner le zéro.
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L’un des éléments qui motive un tel choix est la proximité de l’espèce de l’animal à sauver avec la nôtre. Dans l’évolution, plus le moment de séparation entre une espèce donnée et l’humain est ancien, moins on est susceptible de ressentir de l’empathie pour cette espèce.
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L’empathie envers une espèce animale donnée semble donc découler de l’existence de traits physiques évocateurs de similarité avec l’être humain.
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L’autre élément à considérer est le statut de l’animal dans la société. En Occident, nos préférences pour les animaux familiers (chiens, chats…) découle d’une logique culturelle et affective avant tout. Dans d’autres sociétés, la hiérarchisation peut être différente.
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Il est amusant de constater que les enfants réfléchissent plutôt en terme de nombre d’êtres vivants à sauver. Ainsi, 60% des adultes préféreront sauver un humain plutôt que 100 chiens. Alors que 70% des enfants donneront la priorité aux 100 chiens !
La rédaction
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