Les principales modalités sont les suivantes :
- Le texte précise que sur ces 28 jours de congé paternité, 7 jours seront obligatoires immédiatement à la naissance de l'enfant. Ces 7 jours correspondent en réalité aux 3 jours de congé de naissance (jours ouvrables), suivis donc de 4 jours de congé paternité (calculés en jours calendaires). En fait, en calculant autrement, le congé paternité passe de 11 à 25 jours, en plus des trois jours de congé de naissance.
- Le reste du congé, soit 21 jours, pourra être pris de manière fractionnée "en deux périodes d'une durée minimale de cinq jours chacune". Le parent aura désormais jusqu'au sixième mois du bébé pour poser son congé paternité, alors que jusqu'à présent, il devait débuter dans un délai de 4 mois suivant la naissance de l'enfant.
- Cet allongement s'applique aussi pour les bébés nés avant juillet mais dont le terme de grossesse était prévu après (Bref, si la date de conception est antérieure au 1er octobre, l'affaire est conclue!).
Cette avancée, qui est à l'image des aspirations sociétales en termes de parentalité et qui interroge la place des pères dans la vie familiale (et plus largement dans la société), mettra, je l'espère, un peu de baume au coeur à celles et ceux d'entre vous qui en cette période tourmentée attendent un heureux évènement.
Restera tout de même à en changer le nom car pour qui l'a déjà vécu, les "congés" maternité et paternité n'ont rien (mais alors rien) de ... congés (mais, ne déflorons pas cette découverte auprès des primo-parents).
Marine Slove,
Vétérinaire & Éditrice associée